Furtive poésie des temps


L’adolescence vous paraît si lointaine quand on est déjà avec un passé tumultueux de jeune adulte.

On se retrouve seul, pas assez armé pour affronter une dure réalité ; celle du vide, celle du doute, de sa remise en question et de ces questions de l’amour et de ses contours.

Il faut s’agripper dans cette course folle au bonheur.

Mais pour l’heure, quand on ne sait où aller, pour un instant, on s’isole dans un lieu comme tant d’autres, où l’on a voulu arrêter le temps qui virevolte.

Faire cette rupture entre le passé et le futur. Trouver dans je ne sais quelle pensée, le chemin à prendre pour se sentir bien.

On sait bien ce que l’on ne veut plus, mais on ne sait comment y échapper.

Alors, seul, on boit de ces boissons qui vous apaisent parce que la vie vous pèse. La pensée s’embrouille et on s’épuise.

La nuit est là, on est loin de chez soi. Et c’est là que la vie se joue de vous.

Cette vision, ce rêve qui vous trouble, réalité ou mirage ?

Fatigué, on est sans réaction.

J’ai pris le temps, le temps m’a pris.

Et ce jour, mon impuissance m’a meurtri.
Acceuil



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